LEUR MONDE INGOUVERNABLE, par François Leclerc

Billet invité.

Krugman, Turner, Stieglitz, Bernanke… il ne manque pas de grands noms pour se relayer au chevet de l’économie japonaise. Tous prescrivent une politique permettant au pays de s’accommoder au mieux de la déflation et du piège à liquidités, puisqu’elle ne parvient pas à en sortir, en espérant qu’une issue finalement surviendra. La question est d’importance devant la menace de japonisation qui pèse sur les économies avancées.

LES GRANDES CURIOSITÉS DU NOUVEAU MONDE FINANCIER, par François Leclerc

Billet invité.

Ils n’en parlent pas mais y pensent tous les matins. Le sort réservé au Japon hante désormais les esprits de ceux qui ont compris que notre nouveau monde ne tournait plus rond. Faite de déflation et de faible croissance, la japonisation menacerait-elle les autres puissances occidentales ? À l’instar de la Banque du Japon, les banques centrales occidentales seraient-elles condamnées à faire tourner la planche à billet sans effet, ne parvenant pas à faire sortir l’économie du piège dans lequel elle est tombée ? Le Japon, c’est loin et c’est proche à la fois…

TAUX NÉGATIFS : ON NE NOUS EXPLIQUE PAS GRAND CHOSE ! par François Leclerc

Billet invité.

Suivant l’exemple du Bund, le taux de rendement de la dette japonaise qui l’avait précédé en territoire négatif en février dernier est passé dans la nuit à -0,200%, puis a continué à baisser. Sur le marché monétaire, le yen s’est envolé face au dollar et à l’euro après l’annonce du statu quo de la banque centrale du Japon (BoJ), son comité de politique monétaire s’étant contenté de maintenir le programme d’achat d’actifs de 660 milliards d’euros et le niveau des taux négatifs de la banque à -0,1%.

THÉRAPIE COLLECTIVE À WASHINGTON, par François Leclerc

Billet invité.

« Il est exact qu’il règne ici une certaine anxiété à propos de l’état de l’économie mondiale », a déclaré le chancelier de l’échiquier George Osborne en maniant la litote. À Washington, où le gratin de la finance s’est retrouvé, les raisons d’inquiétude n’ont pas manqué, selon une routine désormais installée : faible croissance et déflation, accès soudains de volatilité financière, guerre des monnaies larvées… Et rien ne va en s’arrangeant.

PEUT-ON ATTENDRE UN SALUT DES BANQUES CENTRALES, UNE FOIS LEUR STRATÉGIE RÉORIENTÉE ? par François Leclerc

Billet invité.

L’actualité continue d’accorder une place importante aux décisions – ou parfois à l’indécision – des banques centrales alors que grandit le sentiment qu’elles sont arrivées au bout de leur rouleau. De manière symptomatique, Mario Draghi a d’ailleurs prétendu faire avec ses annonces de la semaine dernière la démonstration contraire, sans nécessairement convaincre malgré l’ampleur du dispositif.

COMMENT SORTIR DU TUNNEL DE LA STAGNATION SÉCULAIRE ? par François Leclerc

Billet invité.

Aucune danse de la pluie n’ayant déclenché le retour de la croissance aux niveaux d’avant la crise, la prophétie d’une stagnation séculaire semble bien partie pour se réaliser. Que se cache-t-il derrière cette formule ? Elle correspond au triptyque d’une baisse des revenus et de la consommation, combattue par une hausse de l’endettement, et de la montée des inégalités de répartition des revenus et des patrimoines. Un système qui atteint nécessairement ses limites un jour ou l’autre mais peut faire en attendant beaucoup de dégâts.

LE CLUB DES TAUX NÉGATIFS S’ÉLARGIT AU JAPON, par François Leclerc

Billet invité.

Sans crier gare, la Banque du Japon (BoJ) vient de rejoindre un club qui ne cesse de s’agrandir, celui des taux négatifs, où elle se trouve désormais en compagnie de la BCE et des banques centrales suisse, danoise et suédoise. En désespoir de cause, face à l’appréciation du yen et ne parvenant toujours à faire décoller l’inflation, la BoJ s’est résolue à faire ce qu’elle se refusait catégoriquement à envisager tout précédemment. Même si c’est encore à titre symbolique en ne frappant que les nouvelles réserves excédentaires des banques qui lui seront déposées, les 2.500 milliards de dollars … Lire la suite

LE PRIX DE LA STABILISATION PROVISOIRE DU SYSTÈME FINANCIER, par François Leclerc

Billet invité.

La Fed n’en finit pas de décider ce qu’elle va faire, tandis que la BCE annonce qu’elle va « réexaminer » en décembre sa politique monétaire. Les deux plus importantes banques centrales du monde ne donnent pas l’impression d’avoir les idées bien arrêtées et divergent sur la conduite à suivre, la première ayant l’intention d’augmenter son principal taux, la seconde de le baisser.